L’infirmerie

Le soin des malades prenait une place importante à l’abbaye de Villers. Construite au 13e siècle, à l’écart des autres bâtiments pour éviter les risques de contamination, l’infirmerie des moines était une vaste salle d’une superficie probable de 770m2. Vers 1600, elle fut transférée dans l’ancien dortoir des convers, à proximité de la pharmacie et de son jardin de plantes médicinales. Au 18e siècle, le bâtiment fut surmonté d’un étage pour y installer une bibliothèque et le rez-de-chaussée devint le noviciat.

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Podcast : La saignée

Jadis, les soins donnés aux malades occupaient une part importante de la vie monastique de l’Abbaye de Villers. Les moines disposaient d’une infirmerie, d’une pharmacie et d’un jardin de plantes médicinales. Mais qu’ils soient souffrants ou bien portants, les religieux ne pouvaient échapper à la saignée. Une opération « à bras ouvert » considérée alors comme de la médecine préventive !

Vidéo : La maison des pestiférés

La pandémie de Covid-19 est un épisode de plus dans la longue histoire des fléaux qui ont frappé nos régions.

A l’abbaye de Villers, il y avait une léproserie (appelée aussi « maison des pestiférés ») dont il reste quelques pans de murs. Les moines, suivant en cela la Règle de Saint-Benoît, offraient aux lépreux le gîte, le couvert, la compassion et les prières. Ils leur jouaient même de la musique afin de leur remonter le moral.